En France, environ 7 à 10 % de la population présente une atteinte rénale. Une partie va évoluer vers une maladie rénale nécessitant un traitement de suppléance, c’est-à-dire une greffe ou une dialyse. Cette dernière permet de réaliser, par le biais d’un dispositif médical, la filtration des déchets de l’organisme que les reins n’assurent plus.
La fonction rénale est vitale pour l’organisme puisqu’elle permet d’éliminer du sang les déchets via les urines. En cas de défaillance ou d’insuffisance grave des reins, seule la dialyse permet de suppléer de manière chronique et prolongée cette fonction vitale. Cette technique consiste à effectuer artificiellement le processus de filtration des déchets et de purification du sang que les reins ne sont plus en mesure de réaliser.
- L’hémodialyse, réalisée au sein d’un hémodialyseur doté d’une membrane artificielle et associé à un générateur
- La dialyse péritonéale qui utilise la membrane naturelle qui tapisse l’abdomen (le péritoine) couplée à un cycleur
Pour toutes deux, les voies d’abord et cathéters sont essentiels afin de fournir le débit sanguin et l’accès vasculaire nécessaires à la prise en charge de l’insuffisance rénale chronique.
Impensable il y a un siècle, cette suppléance de la fonction rénale est aujourd’hui efficace, sûre et bien tolérée, augmentant non seulement l’espérance de vie mais également sa qualité.
La télémédecine et le télésoin ont également révolutionné le traitement des patients. Qu’il s’agisse de télé-consultation ou de télé-expertise, la prise en charge des patients « à distance » assure une meilleure coordinations des soins et une prise en charge plus rapide, réduisant le risque de complications.
Patient et professionnel de santé témoignent : apport et bénéfices des technologies médicales dans la prise en charge de l’insuffisance rénale.