Le handicap moteur a longtemps été vu comme une fatalité voire quelque chose qu’il fallait cacher. Heureusement, le regard sur l’invalidité change. Et les dispositifs de compensation du handicap, dont l’objectif est de rendre autonomie et mobilité en s’adaptant à la physiologie et l’environnement des patients, n’y sont pas étrangers.
Le handicap moteur recouvre l’ensemble des troubles pouvant entraîner une atteinte partielle ou totale de la motricité. Il se traduit par différentes déficiences motrices d’origine cérébrale, médullaire (relatives à la moelle) neuromusculaire ou même ostéo-articulaire. Si ses causes sont diverses (maladie acquise ou génétique, malformation congénitale, traumatisme dû à un accident, vieillissement etc.), le handicap moteur entraîne une limitation d’activité et/ou une restriction de participation à la vie sociale.
- se déplacer grâce aux fauteuils roulants électriques ou manuels, cannes, déambulateurs, prothèses de membres inférieurs…
- conserver ou changer une position grâce aux appareils de transfert et de verticalisation, lits…
- manipuler des objets et effectuer certains gestes et certaines tâches grâce aux prothèses de membres supérieurs par exemple.
De plus en plus perfectionnés, les dispositifs médicaux s’automatisent et s’allègent afin d’améliorer le confort et la qualité de vie des personnes atteintes de handicap moteur dont ils repoussent sans cesse les limites (exosquelette).
Patient et professionnel de santé témoignent : apport et bénéfices des technologies médicales dans la prise en charge de la compensation du handicap (amputation).