Aujourd’hui, l’injection-perfusion se réalise en établissement comme à domicile, notamment dans le cadre des pathologies chroniques. Cette discipline a donc un triple enjeu à relever : efficacité de l’acte, confort du patient et sécurité d’usage des dispositifs médicaux. Ces derniers permettent d’ailleurs de s’adapter aux besoins des patients et des nécessités induites par leur pathologie.
L’injection et la perfusion sont omniprésentes dans les actes médicaux effectués à domicile comme à l’hôpital, où la prise en charge d’un malade débute presque toujours par la pose d’une perfusion, en particulier lorsqu’il s’agit de répondre à une urgence. Mais parce que cette double discipline intervient dans un champ de pathologies très large, elle est également patient-dépendante, s’adaptant aux différentes situations de prise en charge, aux caractéristiques du patient et de sa pathologie, en particulier pour les pathologies chroniques.
Pour la délivrance de médicaments injectables à index thérapeutique large nécessitant une faible précision, le perfuseur par gravité reste le dispositif rapide et facile à mettre en œuvre. Dans le cadre d’injection-perfusion fréquente et prolongée (chimiothérapies par exemple), la pose d’un cathéter, d’un PICCline ou d’une chambre implantable est souvent recommandée, associée à un diffuseur portable.
Ce type de DM évite les piqûres à répétition (et préserve le capital veineux) et les risques infectieux, facilite les traitements ambulatoires et permet une dilution maximale des solutions administrées.
Les pompes permettent quant à elles d’administrer de grands volumes de médicaments à index thérapeutique étroit ou nécessitant une durée d’administration maîtrisée, souvent supérieure à 24 heures. Les pousse-seringues sont, eux, utilisés pour administrer des solutions concentrées (à débit constant ou variable) à des vitesses lentes ou très lentes.
Les dispositifs médicaux qui interviennent en injection-perfusion sont de plus en plus sécurisés, dans le but de diminuer le risque d’accidents d’exposition au sang en établissant une barrière entre le soignant et le matériel ou le produit biologique à risque.
Patiente et professionnelle de santé témoignent : apport et bénéfices des dispositifs médicaux (chambre à catheter implantable) dans la prise charge d’un cancer.